Portraits d’adhérents #6 : Kaya
Le PAM met en avant ses adhérents à travers leur portrait, pour valoriser leurs initiatives et projets innovants !
Pour le mois de juillet, nous mettons à l’honneur l’association Kaya à Embrun, avec notamment son festival Trad’In Festival. Emmanuel LAMIC - chargé de production et de développement de l’association, a répondu à nos questions.
Pouvez-vous nous raconter comment Kaya est née et comment le Trad’in festival s’est développé dans cette dynamique ?
Depuis 2005 créé autour d’un collectif d’artistes, le projet Trad’in est né lui autour d’une initiative de création qui a réuni 40 musiciens haut-alpins en 2009. Le but était de s’emparer des traditions orales et musicales du territoire, et de s’inscrire dans un processus de création d’une oeuvre intégrant cette tradition au style des artistes engagés dans le projet (rock, rap, électro etc...) : Le Trad’in Festival est un projet artistique qui s’inscrit dans une action globale menée par l’Association KAYA depuis plusieurs années dans les Hautes-Alpes axée sur le mélange des cultures et des genres musicaux.
(c) C. Merry
Spécialisée dans l’organisation d’évènements artistiques et culturels, l’association Embrunaise KAYA revendique, depuis sa création en 2005, un statut de passerelle entre la culture, le territoire et le public.
Résolument ancrée dans une démarche pluridisciplinaire, l’association KAYA propose des créations artistiques contemporaines et des actions culturelles autour du patrimoine. Par ce biais, KAYA met en avant des formes musicales mêlant tradition et modernité avec pour objectif de générer des productions ou des actions originales réalisées par des amateurs et des professionnels.
Le Trad’in Festival est devenu l’événement marquant du début de saison estivale dans les Hautes-Alpes. Il s’enrichit grâce aux actions de création, menées tout au long de l’année par l’association Kaya en partenariat avec d’autres structures culturelles.
La diversité artistique est au coeur des programmes du festival. Parrainé par des artistes comme Didier Lockwood ou le groupe Manau, le Trad’in festival propose une programmation ouverte sur la diversité artistique.
En quoi la proximité avec le Parc National des Ecrins influence la programmation et l’organisation du festival ?
Le Parc National est partenaire du projet Panorama tour, porté par Kaya. Cette action culturelle propose une diffusion d’artistes à travers des espaces naturels emblématiques des Hautes Alpes. Elle inclut des scènes flottantes ou des expériences artistiques à 3000 mètres d’altitude.
(c) OT Serre- Ponçon
Quelles initiatives concrètes mettez-vous en place pour rendre votre festival plus éco responsable ? Et quelles sont les autres actions que vous menez tout au long de l’année pour sensibiliser les publics et impliquer les habitants ?
Nous avons 2 scènes sur le festival ; la plus petite est alimentée par un générateur solaire, proposant une autonomie de diffusion continue en journée et 4 heures en soirée. Tous nos mobiliers sont issus du réutilisable, outre la sensibilisation au tri des déchets sur site et incitation au covoiturage, tous les aliments proposés sur l’évènement sont issus des circuits courts et producteurs locaux. Un pack autonome solaire de 3000w permet également de prendre en charge une partie de l’éclairage du site avec des lumières basse consommation.
Quels sont les projets ou innovations envisagées pour renforcer l’engagement écologique lors des futures éditions ?
Renforcer l’autoconsommation, malheureusement la ligne Marseille-Briançon est mal desservie par le train, nous rêvons de proposer un partenariat avec la SNCF ... Mais cela semble mal engagé.
(c) C. Merry
Prochaine édition du Trad’In Festival du 11 au 13 juillet à Embrun - infos+
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Crédit photos : Léa Ambrogiani