Nouvel album "Holdin the Vibe" de Siska | VLB Reccordings

SISKA présente son nouvel album « Holdin’ the Vibe » disponible le 4 avril chez Soulbeats Music
Siska a grandi dans les quartiers nord de Marseille mais c’est à la Plaine qu’elle a planté ses racines, là ou les nuits du quartier groovait aux sons des musique noires. C’est là qu’elle rencontre la culture rastafari. Très vite, en plus de chanter dans son combo afro-reggae, Axxam, elle fait les coeurs dans le Zion Train Imperial de Joby. Celui-ci, lui offrira même son premier groupe en tant que lead vocal, Ka & Co. Sista Ka est née et va s’affranchir de tous les codes possibles avec son gang world-beat Watcha Clan. Elle va sillonner la France, l’Europe, le Maghreb et les USA pendant 15 ans et 5 albums. Charismatique, elle occupe la scène avec une énergie phénoménale qui ne laisse personne indifférent, s’investissant physiquement et spirituellement dans chaque concert.
Au printemps dernier, après deux albums solos, Siska la chanteuse marseillaise de Watcha Clan sortait un premier EP de reggae Diggin’ the Roots. Quatre covers, qu’elle avait déterrées du plus profond de sa discothèque émotionnelle : de ses années lycée avec le très réussi Arabian Knights, reprise de Siouxsie & The Banshees, à Igziabeher de Peter Tosh pour ce qui est de sa rencontre avec Rasta ; de sa période Watcha Clan où elle mélangeait arabe et hébreux avec Im Nin’alu d’Ofra Haza, à la soul music qui la s uit depuis son enfance avec le classique d’Ann Peebles Trouble, Heartaches and Sadness.
Le 4 avril 2025 c’est un album de compositions que Siska dévoilera : Holdin’ the Vibe.
Un humble hommage à son« grand frère » Ras Jahby et à travers lui, à toute la culture rasta qui a semé les graines « reggae music » à Marseille et partout en France. « En faisant cet album, j’ai eu l’impression de revenir à la maison, comme une évidence… C’est sûr que j’aurais préféré le faire de son vivant mais j’ai tout de même l’impression que nous l’avons fait ensemble, en connexion. »
Depuis la découverte du premier album d’Hollie Cook, Siska s’est dit que si un jour elle signait un retour au reggae, c’est Prince Fatty (Mike Pelanconi) qu’il lui faudrait à la production, avec sa touche roots et moderne à la fois. Du 100% analogique, comme une réminiscence de l’âge d’or du reggae jamaïcain des seventies. Après l’avoir invité dans la cité phocéenne pour partager la scène lors d’une soirée Rub a Dub Club (depuis exportée à Lyon et Paris), c’est la chanteuse marseillaise qui s’est rendue dans le sud-ouest londonien, à Lewisham, pour travailler dans son studio. Une collaboration naturelle et évidente, cette impression d’être en présence de quelqu’un que l’on connait depuis toujours.
La rencontre avec Karigan, autre producteur de l’album, s’est faite sur les réseaux, lui qui cumule pas moins de 40 millions de vues et plus de 170k abonnés sur sa chaîne Youtube « Karigan Reggae drummer ». Clovis installé aujourd’hui près de Toulouse, est particulièrement attaché à la période fin 60’s fin 70’s. Le rocksteady et les premières heures du « roots rock reggae » sont définitivement son registre de prédilection. Dans son propre studio il fait perdurer l’utilisation d’instruments anciens et propose un vrai voyage dans le temps.
Taggy Matcher vient compléter la liste des « producers ». De son vrai nom Bruno Hovart ce musicien français touche-à-tout officie sous l’alias Taggy Matcher côté reggae/rocksteady, avec ses compères du Voilaa Sound System côté afro/disco et aussi reconnu sous le nom de Patchworks. « C’est la première fois que je travaille avec des producteurs extérieurs à ma famille musicale, c’est une expérience libératrice dont je suis hyper contente commente Siska. Jusque-là, à chaque fois que la production était confiée à quelqu’un d’extérieur, un sentiment de frustration semblait persister et c’est sa collaboration historique avec Clement Queysanne, Supreme Clem a.k.a Adelo Basileus qui reprenait la direction. Cette fois encore, Clem est présent à tous les stades de la création, une expérience enrichissante que de pouvoir lâcher le bébé tout en gardant le contrôle sur les mix. La musique était jusqu’ici approchée de manière expérimentale, à la recherche de sons et de grooves. Mais cette fois, tout est venu naturellement, comme si ce retour aux racines du reggae permettait de libérer des mélodies restées enfouies. Soupa Ju, membre fondateur du Clan et actuel manager de Siska, a lui aussi été très présent tout au long du processus de création. « Je pense que reggae music est vraiment la vibration qui nous a tous réunis. Au tout début de Watcha Clan c’était notre tronc commun. »
Avec « Holdin’ the Vibe », Siska signe un retour au reggae réussi : un album de 8 titres enrichis de quelques versions à la jamaïcaine ainsi que des featurings de choix comme sur Water Rush où apparaissent Earl 16 et Pat Kalla ! Un titre universel, porté par trois voix singulières et connectées à une même urgence, l’eau qui commence à manquer.
Le premier single Skin to Skin feat. Horseman (prod. Prince Fatty) est déjà disponible. Un track reggae, sensuel et « old style » conçu pour prolonger l’été. Horseman, batteur attitré de Fatty, rythme les couplets de Siska et devient deejay façon Big Youth ou U-Roy. La voix de Siska y prend une teinte de coucher de soleil, comme un appel à « chiller » sur le tempo des vagues, allongé dans un hamac. Une respiration mise à l’image dans le vidéo clip en animation qui approche déjà les 100k vues !
Sur cet opus, en plus de chanter l’amour, Siska évoque la mémoire et l’exil avec Li Fet Met ; le chemin qu’il nous faut parfois retrouver avec On the Track ; mais aussi l’écologie avec Water Rush. On the Road with Music est un hommage à Joby, ce « grand frère » qui a donné à Siska la force et la confiance pour emprunter ce chemin, une vie de musique, d’années passées sur la route à en profiter et à s’enrichir au maximum. L’album se clôture au son des tambours Nyabinghi avec Jah Pretty Face featuring No Night In Zion. « Il me semblait important, dans un album de reggae, d’y mettre au moins un Nyabinghi. Si cette musique se joue habituellement dans la montagne et pas en studio, elle m’a permis de garder la vibe (Holdin’ the Vibe), rester focus sur mon travail, concentrée sur mon chemin. Le Nyabinghi est la racine rythmique, mais surtout spirituelle du reggae. » - Siska